Penser au casque oui, mais pas seulement sur les pistes enneigées.
Trottinette, vélo, roller, escalade, canyoning, équitation… Plus ou moins populaire selon les disciplines, le casque fait aujourd’hui partie de la panoplie du sportif.
L’ensemble des casques conçus par Decathlon présente les mêmes qualités d’absorption de l’énergie en cas de choc. “Tous nos casques sont certifiés avec la même exigence, quel que soit leur prix”, souligne Thomas, responsable innovation chez DHEC (Decathlon Helmet Engineering Center). Les process de fabrication et les matériaux sont communs. Le design évolue d’un sport à l’autre pour répondre aux besoins d’usages, fonctions, codes et risques d’accident. “Pour un casque de ski par exemple, on privilégie une surface de couverture plus grande en lien avec les données accidentologiques”, explique Thomas.
Pour jouer son rôle de protection, le casque doit être parfaitement maintenu sur la tête sans sensation de compression. Le choix de la taille est primordial. Certains modèles proposent un système de réglage pour ajuster précisément le casque au tour de tête.
Un sujet prioritaire pour les équipes de DHEC cette année. “Nous avons développé un taillant universel adapté aux clients européens et asiatiques qui présentent des morphologies très différentes”, explique Katerina, ingénieur R&D chez Decathlon SportsLab. Avec un double objectif : apporter confort et sécurité aux utilisateurs.
“Un casque n’est sécuritaire que s’il est porté”, souligne Thomas. C’est la raison pour laquelle le design et le confort sont des axes de travail majeurs pour les équipes de conception.
La plupart des casques présente des trous d’aération, plus ou moins larges, pour assurer la circulation de l’air et l’évacuation de l’humidité. La légèreté optimise quant à elle le confort dans la durée.
Un casque joue aussi un rôle de protection face aux conditions climatiques : le vent, la pluie, la neige, le froid... C’est un allié de la sécurité des sportifs mais aussi de leur confort !
“Le casque réduit considérablement le risque de traumatisme crânien. La tête est très vulnérable chez les sportifs. L’étude nationale de l'Observatoire Mavie* dont nous sommes partenaires a par exemple montré, sur le premier semestre 2016, que la tête était touchée dans plus de 60% des accidents à vélo. Cependant, il convient de ne pas s’affranchir des règles fondamentales de sécurité car le port du casque peut aussi procurer un sentiment d’invulnérabilité”.