En snowboard, l’écartement entre le pied avant et arrière a beaucoup d’importance. C’est ce qu’on appelle le stance. C'est un paramètre essentiel pour améliorer le contrôle de son snowboard et profiter des sensations qu’offre cette discipline. Cet écart peut varier suivant votre type de pratique ou le type de planche utilisé.
Il existe 3 types de réglage :
Orienté half-pipe, saut et module, il s'agit d'avoir une amplitude optimale de mouvement, une bonne stabilité dans les sauts. Le stance sera légèrement plus élevé que la normale pour favoriser les rotations en l’air, ou plus serré que la normale pour favoriser le maintien d’un tricks sur un module.
Orienté généraliste, c'est le réglage "milieu" qui permet d'accéder aux jumps, à la vitesse, et à la poudre.
Orienté vitesse et courbes pures, le stance sera moins important que la normale pour une position groupée et efficace sur les pistes damées.
Le stance est un réglage très personnel. Bien qu’internet et les forums spécialisés regorgent de méthodes avec de grands calculs savants pour trouver LE stance parfait, c’est avant tout une histoire de sensations ! Chaque snowboarder doit trouver son stance qui lui convient et avec lequel il se sent à l’aise. Il est très fréquent de voir des snowboarders aux gabarits identiques, équipés du même type de planche, avec des stances différents.
Lors de vos premières sorties, emmenez toujours un tournevis avec vous pour changer et essayer différents réglages afin de trouver le stance qui vous correspond le mieux.
Pour vous aider, les planches de snowboard ont un repère de stance recommandé. Lors de la première utilisation nous vous conseillons de respecter le « recommanded stance ». Ensuite, n’hésitez pas à faire évoluer votre position en fonction de vos sensations.
Plus l’écartement est important et plus vous serez stable sur votre planche.
À l’inverse, plus il est étroit et plus il vous sera facile de passer rapidement de carre à carre.
=> Si l’on veut écarter le stance, il est conseillé de reculer d’abord la fixation arrière. On aura un peu plus de setback (position du rider plus en arrière sur la planche), ce qui donnera plus de puissance sur l’arrière de la board sur piste, et plus de flottabilité en poudreuse car le poids de la personne sera plus sur l’arrière et donc, l’avant relèvera plus pour laisser la neige s'engouffrer sous la board.
=> Si l’on veut raccourcir le stance, il est préférable de reculer d’abord la fixation avant, pour la même raison, avoir le poids du rider un peu plus sur l’arrière.
Il est conseillé de bouger les 2 fixations pour conserver le poids du rider 100% centré sur la planche :
=> Si l’on veut écarter le stance, on écarte les 2 fixations.
=> Si l’on veut diminuer le stance on rapproche les 2 fixations.
Le setback est une position reculée des fixations par rapport à l'axe de la planche.
Il permettra de relever l’avant de la planche hors de la neige ce qui facilitera la glisse dans des conditions de neige poudreuse et la rendra beaucoup plus agréable. Encore une fois, c’est une question de préférence et il n’existe pas de règle sur les réglages à adopter. Le mieux est d’essayer pour trouver le recul idéal qui vous procurera les meilleures sensations !
On trouve ce type d’inserts décalés vers l’arrière sur les planches Freeride alors que les planches polyvalentes de Freestyle ont les inserts symétriques pour positionner le poids du corps bien au centre la planche. Plus confortable pour virevolter dans les airs !
PHILIPPE TIERCIN
Chef de produit matériel snowboard
Commentaires utilisateurs
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05 mars 2019
Explications qui ne servent à rien puisqu'on ne donne même pas une formule de base pour calculer le stance!
Réponse de Wed'ze :Bonjour et merci beaucoup pour cette remarque. En effet il manque une information importante pour vous aider à régler l'écartement de vos pieds sur le snowboard. Pour un premier réglage vous pouvez utiliser la longueur entre votre talon et votre genoux. ( Qui correspond en moyenne à 0,285 fois votre stature) Après vos premières sessions vous pouvez alors ajuster suivant votre ressenti.
Yohann Kelkel